« Il faudrait d’autres lieux comme celui là ! »

Clothilde est arrivée à la maison la Présence en mai 2023. Bardée de diplômes et d’expériences professionnelles variées, rien ne semblait la prédestiner à être accueillie en ce lieu reculé de Seine-et-Marne.

« Les confinements liés à la crise sanitaire ont eu un effet catastrophique pour moi. Les agences de tourisme parisiennes pour lesquelles je travaillais ont mis la clé sous la porte ; plus de vie sociale, ni professionnelle, un avenir bouché. Seule dans cette situation, les blessures d’enfance sont revenues à la surface. J’ai craqué. Je ne supportais plus l’environnement parisien. »

Clothilde a alors connu une longue période d’errance, en « mode survie », entre retours en famille, colocations éphémères et hospitalisations. Mais pour se reconstruire, elle avait besoin d’autre chose : de l’espace, un lieu beau, la possibilité de marcher librement, un soutien humain et spirituel. Je ne voulais plus retourner à l’hôpital, qui est un lieu de soin, mais pas de reconstruction. En découvrant la Présence, j’ai su que ma place était ici ! pourtant, le début a été dur. Mais j’ai pu continuer ma thérapie à distance, recevoir les soins nécessaires. J’ai également reçu un accompagnement spirituel. »

Un bilan après quatre mois ? « Malgré ma peur du rejet, j’ai pu expérimenter ici un accueil inconditionnel. C’est pour moi le lieu de la guérison, à travers Katia et Nathanaël, à travers les liens fraternels de soutien, la prière. Je prends plaisir à faire de la mosaïque, à travailler au jardin, à aider dans les tâches diverses, mais aussi à monter à cheval, à animer la messe à la Présence. Je ne sais pas combien de temps je resterai, ni ce que je ferai après. Je sais que ce n’est pas le moment pour ces questions, qui me travaillent parfois. Il me faut encore du temps et, en plus, la vie ici est super agréable !


« Le Village St Joseph à la Présence, avec Katia et Nathanaël, c’est le bonheur ! Il faudrait d’autres lieux comme celui-ci ! »