Accueil / Actualités /
Témoignage de Mathilde, donatrice
Publié le 08 mai 2020
Donner au plus démunis est une décision qui coûte parfois… Un témoignage inspirant !
En 2013, cadre pleine d’avenir dans l’Industrie, aspirant à plus de sens à ma vie, je me débrouille pour « saboter ma carrière ».
À l’occasion d’un stage sur l’économie de communion, un courant économique lancé en 1991 par le mouvement des Focolari, je découvre le Village Saint Joseph. J’y adopte ce principe « vieux comme Hérode » : distribuer 10% de mes revenus à une cause. Cette cause, c’est l’Église diocésaine, mais aussi le Village. Le soutien financier est une manière de solidarité, de dire : « ce que vous faites ici, je trouve ça génial, ces projets, la construction de ces bâtiments ! Je ne peux vous donner de mon temps mais je voudrais y participer, vous encourager ! ».
Une façon aussi de m’astreindre à me détacher de l’argent, qui est un veau d’or dans notre civilisation matérialiste. Les années qui ont suivi, mes revenus ont été aussi fluctuants que ma vie professionnelle, avec leur lot d’angoisse. Mais Jésus, lui, toujours là dans mes obscurités, me montrait la veuve et ses piécettes en me disant « ce qui compte, ça n’est pas le montant que tu donnes ». Oui, c’est bien l’acte de foi associé. Certains mois, ça a été 40 euros et d’autres 240 euros. Donner 40, pris sur mon nécessaire, demandait du courage. Donner 240 a pu être paradoxalement plus inconfortable ! Mais je n’ai jamais manqué de rien. La providence a veillé. J’avais besoin d’un jeans ? On frappait à la porte pour m’en apporter un. J’ai même reçu bien plus que je n’avais espéré.
Puissé-je ne jamais oublier les dons dont le Seigneur m’a comblée et n’avoir jamais peur de garder les mains ouvertes pour le don au Frère.
Confiance, le Seigneur veille !