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Marie-Luce appelée à rejoindre le Conseil Fraternel du Village

J’ai été surprise quand on m’a demandé de faire partie du Conseil Fraternel du Village Saint-Joseph de Plounévez-Quintin. D’abord impressionnée, car il y avait là ce que j’appelle les « grands responsables » : le président, celui qui rend et prend en compte les décisions ; la comptable (sans qui nous n’arriverions pas à « déchiffrer », moi qui n’aime pas les chiffres, je suis ravie que ce soit elle qui s’en occupe, elle est très réglo), des amis du Village que je ne connaissais pas, le chef de chantier qui dispatche les tâches le matin, et Bernard et moi qui représentons les frères et sœurs du Village. Une de nos missions à Bernard et moi, consiste à parler de la vie intérieure dans la communauté en relatant les moments passés ensemble, bons ou mauvais. Nous savons et pouvons dire que le village Saint-Joseph de Plounévez-Quintin est un lieu de prière et d’accueil pour tous.

J’étais timide et mal dans ma peau quand je suis venue au Village Saint Joseph de Plounévez-Quintin, maintenant je suis serviteur et je fais partie du Conseil Fraternel. J’ai avancé vers la guérison. Jésus m’a montré le chemin : je Le suis et je suis bien au Village. Je m’épanouis de semaines en mois. Cela fait 3 ans que j’y suis. J’ai assisté par deux fois au Conseil et je suis toujours impressionnée. Cela nous permet aussi de savoir comment se passent les transactions, les projets et la direction du Village concrètement. Il y a une bonne ambiance très fraternelle. Nous sommes tous différents et cela enrichit notre humanité les uns envers les autres. Ce conseil fraternel permet aussi d’arriver à se connaître soi-même face aux autres. J’y suis bien.

Notre prochaine réunion aura lieu au mois de janvier 2023. Nous ferons, je pense, un « état des lieux » de 2022 et le profil de 2023. Je me sentirai peut-être plus à l’aise, j’en suis sûre. 

                                                                                                                                                Marie-Luce, du foyer Sainte-Anne