Atelier cuir
L’atelier cuir, une activité thérapeutique qui propose de réaliser de petits objets en cuir. Choisir les couleurs, faire de beaux objets, soigner les finitions…
Tout un programme qui s’inscrit souvent aussi dans les activités d’ergothérapie !
Travailler le cuir
Après une présentation des lieux et une description des principaux éléments, matériels et matériaux, tout nouveau participant de l’activité cuir se voit proposer de réaliser un objet simple, rapide à réaliser et intégrant quelques-unes des techniques du travail du cuir… la confection d’une petite bourse par exemple.
Après, il pourra apprendre à réaliser des coutures et préparer un porte-monnaie. Pour d’autres plus aguerris, la fabrication d’un sac est une autre étape.
Cette première approche va permettre de découvrir la matière, ses spécificités, sa richesse, sa texture, son odeur, etc. Expérience sensitive très forte, synonyme de chaleur, de sensualité, de luxe comme de rusticité, de solidité, de beau enfin… Le cuir est un matériau noble.
Le premier ouvrage réalisé va permettre de conforter les motivations du nouvel arrivant pour cet atelier. Il va découvrir l’intérêt du travail du cuir, les étapes mais aussi la rigueur nécessaire à l’élaboration d’un objet correctement fini.
Une dimension thérapeutique…
La tolérance à l’échec, à la frustration, la gestion du temps, le respect des étapes, le respect du travail de groupe, les capacités relationnelles et de communication sont autant de points que l’on peut améliorer.
Nous réalisons des ouvrages sur commande
Il est possible d’exécuter toutes sortes de travaux personnalisés sur commande. Les ouvrages réalisés dans l’atelier sont proposés à la boutique Exposition Artisanat (13, rue Étienne Donniou) et lors des marchés de Noël du Village et d’associations amies.
Il s’agit d’une animation qui permet de réaliser des choses simples avec du cuir, ce qui demande néanmoins application et minutie. Chacun peut ainsi réaliser un objet, suivant son goût et ses compétences.
Monique D. est chargée de l’atelier cuir.
Mon père était cordonnier, j’ai senti le cuir pendant toute mon enfance. J’aimais regarder, à travers la vitre de son atelier, mon père qui fabriquait des brodequins ou des cartables d’écolier… Cette transmission s’est faite malgré tout, sans le savoir et a trouvé son aboutissement au Village Saint Joseph.